6 mois : le sport, c'est la santé

Sophie Lefebvre – Vétérinaire

À ce jour, votre chiot a ou aura bientôt déjà 6 mois !

Rappelez-vous, il y a encore peu de temps, cette petite boule de poils quittait sa famille de naissance pour en conquérir une autre : la vôtre. Regardez vos photos (et sa courbe de poids). Il était si petit, si mignon, si calme… car oui, à l’époque, il passait le plus clair de son temps à dormir (90 % du temps). Aujourd’hui, ce n’est plus la même chose. Il est plein d’énergie et pas toujours de tout repos à suivre dans ses frasques et ses jeux tourbillonnants. Il déborde de joie de vivre et c’est bien normal.

N’oubliez pas de le vermifuger

Quelle que soit la race ou le gabarit de votre chien, n’oubliez pas de le vermifuger comme chaque mois. Etant en pleine adolescence, votre chiot écoute moins bien et aura tendance à moins revenir lorsque vous l’appelez en promenade. Ceci peut l’amener à avoir un comportement plus risqué pour sa santé, par exemple en mangeant ce qu’il trouve sur son chemin.

De l’activité physique, mais pas d’effort violent

Afin d’assouvir son énergie débordante, on serait tenté parfois de faire pratiquer un sport intensif à son jeune chien. Mais, à ce stade de son développement, il n’est pas encore question de l’emmener en endurance ou dans un parcours de sauts.

Si les races naines et de petit format ont déjà passé un gros cap dans leur croissance, ce n’est pas du tout le cas des plus grands gabarits. Tout effort violent, démesuré, très répétitif ou de longue haleine peut avoir des répercussions néfastes sur leurs articulations, et notamment celles des hanches et des coudes. Ces jeunes articulations, encore en plein développement, peuvent souffrir d’efforts répétés. Ce qui ne serait pas le cas pour un chien adulte (par exemple : du trotting de 10 ou 20 km sur un sol dur, des sauts en agility plusieurs fois par semaine…).

Pour autant, cela ne signifie pas que votre jeune chien doit rester sans bouger. Au contraire, sa musculature a besoin de se développer. Et pour cela, rien de tel qu’une activité physique douce et quotidienne (marche ou natation par exemple). Une musculature pas forte et flasque ne portera pas bien le squelette et risque d’être source d’inconfort pour ses articulations.

Toujours un œil sur le poids

Comme les mois précédents, le poids est et reste un critère primordial. Dans ce parcours de vie où ses articulations ne sont pas encore arrivées à maturité, un surpoids important et non rectifié exercera une pression indésirée sur ses cartilages.

E.R. Boehringer Ingelheim Animal Health Belgium SA BE-CAN-0058-2023 - 04/2023